Le mec nous habitue tellement à repousser ses limites tous les ans, que l’on s’est amusé à prédire son futur. Spoiler alert : c’est costaud…
Octobre 2020 (28 ans)
Tout commence bien pour Julian avec le maillot irisé : Victoire sur #LBL20 dès ce dimanche. Avec l’annulation de l’Amstel il se concentre sur sa première participation au Ronde, résultat un bon top 20 de découverte.
2021 (29 ans)
Julian est dans sa dernière année de contrat avec DQS, il débute la saison avec une victoire sur sa première course par étapes : Paris-Nice. Par contre, campagne de classiques sans victoire, un petit Tour en mode prépa mais une victoire pour son objectif de l’année : les Jeux Olympiques en ligne !!! Il inaugure son nouveau vélo doré avec la victoire sur un nouveau monument : le Lombardie ! Encore une victoire italienne… Toujours plus le mec.
2022 (30 ans)
*a prolongé chez DQS pour 2 ans*. Changement de braquet (et de fibre musculaire), Julian veut se tester sur de nouveaux Grands Tours ! Il se fait tout de même plaisir sur le Tour des Flandres après une longue échappée partie dans l’avant dernière montée du Vieux Quaremont. Concernant les courses de 3 semaines, impasse sur le TDF mais découverte du Giro et retour sur la Vuelta. Ne finit pas le Giro mais une belle 3ème place au GC en Espagne.
2023 (31 ans)
L’incroyable se produit, Total-Direct Energie rachète le contrat de Julian (!!!) et en fait son leader unique (5,5M annuel tout de même) et affiche son ambition : gagner le Tour, résultat ? Une vilaine chute le fait abandonner mais victoire de son premier Grand Tour, en Espagne.
2024 (32 ans)
C’est l’année où jamais pour Julian sur le #TDF2024, Pogacar et Evenepoel se sont affrontés sur le Giro et sont cramés, son principal concurrent est T.Foss. Et il vient mettre enfin fin à la disette française ! Julian remporte le maillot jaune ! Maillot jaune qu’il complète d’un titre olympique en CLM à Paris dans la foulée (en mode Wiggins 2012). Folie.
2025 (33 ans)
Que reste-il à gagner à Julian ? Un Giro pour avoir les 3 GT et un Paris-Roubaix pour avoir tous les monuments. Il tente donc un improbable doublé Giro-Tour, victorieux en Italie mais malade en France, il ne peut défendre son titre. Pas mal quand même. Et Julian a gagné les 3 GTs…
2026 (34 ans)
Julian vieillit, il a encore beaucoup de force mais beaucoup moins de jus. Il devient fort sur les pavés, toujours au sein de la Total-Direct Energie, devenue http://energieverte.com. Pour son 2ème Paris-Roubaix (découverte en 2025, il fait 2, grillé au sprint par Pedersen.
2027 (35 ans)
Julian (qui a pris 5 kilos depuis 2025) remporte Paris-Roubaix après s’être échappé dans les derniers mètres du Carrefour de l’Arbre !!! Il annonce sa fin de carrière sur le Vélodrome en présence de ses 2 enfants et de sa famille.
C’est désormais une habitude, comme chaque soir, nos notes de l’étape sont en ligne !
A retrouver : points de vue totalement subjectifs, mauvaise foi et tentatives d’humour.
Voilà, c’est fini. Dernière étape du Tour de France 2021 avec l’arrivée traditionnelle sur les Champs Elysées.
⭐⭐⭐⭐⭐ : Sam Bennett
La Deceuninck-Quickstep moins forte que les autres années ? La DQS repart avec 3 victoires d’étape sur ce Tour… Un Tour magnifiquement conclu par Sam Bennett qui remporte le plus beau sprint de l’année et en plus confirme son maillot vert. Peter Sagan peut tirer la tronche, il le prive d’un huitième maillot vert (et de lui permettre de dépasser ainsi Eric Zabel) et de la victoire dont Peter rêve le plus (avec Milan San Remo). Peter Sagagnepas.
⭐⭐⭐⭐ : Mads Pedersen
Il avait commencé par une seconde place à Nice, il finit par une seconde place à Paris. La (grande) boucle est bouclée. Sacrée perf’ pour le champion du monde qui montre qu’il faudra bien compter sur les Flandriennes qui arrivent dans un petit mois. Il avait subi les critiques (on était les premiers à le vanner hein) suite à sa prise de poids de l’hiver où l’on avait senti qu’il avait bien fêté le titre acquis dans le Yorkshire. Il est en train de bien nous fermer nos bouches. Définitivement sur le vélodrome de Roubaix ?
⭐⭐⭐ : Greg Van Avermaet
Comme chaque année GVA s’est offert sa petite sortie en groupe réduit sur les Champs Elysées. Plus à l’aise pour visiter les monuments de la capitale dans un groupe de 4 que dans le peloton, le belge s’est fait plaisir lors de sa petite excursion. Mieux posé sur son Giant TCR que sur un vélib 3 vitesses à roue voilée, il a kiffé passer en tête jusqu’au dernier tour devant l’Arc de Triomphe et la place de la Concorde. Mais bien évidemment ça n’aura pas suffi pour aller chercher une victoire d’étape. La CCC va s’arrêter à la fin de l’année et cette équipe n’aura pas marqué l’histoire.
⭐⭐ : Caleb Ewan
Le meilleur sprinteur “intrinsèque” du Tour finit seulement à la septième place, juste devant Hugo Hoffstetter et Bryan Coquard. Une déception pour celui qui s’était imposé sur les Champs l’année dernière. Bon, relativisons, avec deux victoires d’étape, le bilan est plus qu’honorable. Et puis on le revoit dans moins de deux semaines sur le Giro ?
⭐ : Le public
Un adjoint à la maire de Paris a globalement déclaré hier que les spectateurs du Tour étaient “des chômeurs qui s’extasient sur le canapé devant des coureurs dopés”. Les parisiens auraient bien voulu répondre à leur représentant en étant présents massivement pour applaudir les coureurs dans les rues de Paris. Malheureusement, ce fut impossible en raison des mesures (légitimes) liées au Covid. Un dernier rappel que ce Tour était plus que particulier et même si c’est déjà un exploit qu’il ait pu avoir lieu, on espère que l’édition 2021 sera débarrassée de ces contraintes.
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Seul chrono du Tour aujourd’hui et dénouement pour le classement général et le maillot à pois.
⭐⭐⭐⭐⭐ : Tadej Pogacar
Comment qualifier ce que l’on vient de voir ? Tadej Pogacar vient tout simplement de réaliser l’une des plus grandes performances sportives du XXIème siècle. Ouais rien que ça. Reprendre 2 minutes (2 MINUTES !?!) à Primoz Roglic, mais aussi 1 min 20 à Dumoulin et Porte, sans compter Wout Van Aert, c’est tout simplement exceptionnel. Rappelons que le gus a 21 ans, n’est pas entouré comme Primoz et a perdu 1 min 20 dans une étape de bordures. Il repart de ce Tour avec 3 victoires d’étape, le maillot à pois, le maillot blanc et donc le maillot jaune. Tout simplement exceptionnel. Tout cela en affichant sans cesse un visage d’attaquant. Alors, allez-y qu’Internet s’enflamme sur les soupçons de dopage, car le mec vient d’éclater ceux que vous supposiez hier d’être archi-chargés. Mais jusqu’à preuve du contraire, juste, chapeau bas.
⭐⭐⭐⭐ : Rémi Cavagna
Rémi Cavagna finit 6ème de cette étape. Et c’est une énorme performance. Assis pendant 2h sur le “hot seat” avant que tout s’emballe, il a eu le temps de réaliser qu’il venait de faire un super truc. Sans ce petit faux plat qu’est la Planche des Belles Filles (qu’il a grimpé excellemment bien compte tenu de son gabarit), il était dans les clous pour jouer la victoire d’étape. Hâte de s’emballer la semaine prochaine lors du chrono du championnat du monde. Un top 5 est clairement jouable. Alors pas de blague, on reste bien concentré stp Anthony Cavagna.
⭐⭐⭐ : Tom Dumoulin / Wout Van Aert
On parlait d’un podium full Jumbo-Visma hier, ils viennent faire 2-4-5. Pas mal pour n’importe quelle équipe, c’est la pire performance possible pour eux. Mine de rien, on vient d’avoir la confirmation officielle que Tom Dumoulin était bien de retour. Il est monté en puissance pendant tout ce Tour de France et peut clairement faire figure de favori s’il enchaine avec un second Grand Tour cet automne. Et que dire une nouvelle fois de Wout Van Aert, qui a fait une montée incroyable de la PDBL. Mais ces performances sont justes invisibles aujourd’hui avec la perte du maillot jaune.
⭐⭐ : Miguel Angel Lopez
Personne ne s’en souciera trop après ce qui vient de se passer avec le maillot jaune mais MAL passe du podium à la sixième place. Performance catastrophique de la part du Colombien qui prend plus de 6 minutes dans la face sur cette étape. S’il nous avait enthousiasmé dans la Loze, cette fois-ci on est abasourdis par une telle contre-performance. Comment un leader d’une équipe du World Tour, qui joue la gagne sur n’importe quel Grand Tour auquel il participe peut finir derrière Christophe Laporte dans un CLM avec un col HC ?
⭐ : L’insolence
La clim’ que viennent de se prendre les Jumbo-Visma fera sans doute plaisir à pas mal de monde. L’insolence affichée par cette équipe au cours des 3 dernières semaines aura fini par leur porter préjudice. Intimidation du staff sur les commissaires, autoproclamation du rôle de patron du peloton, et non prise au sérieux de la position dans laquelle se trouvait Tadej Pogacar à la veille de ce chrono… L’abus de confiance se paye cher. Car les occasions de lâcher définitivement le jeune Tadej ont été nombreuses sur ce Tour. Boomerang.
HC 1 : Primoz Roglic
Juste pour dire que l’on a quand même un peu de peine pour lui ce soir. Ça ne doit pas être évident à gérer dans la tête. Sincèrement, courage.
HC 2 : Thibaut Pinot
Thibaut Pinot a bien mérité l’hommage qu’il a reçu aujourd’hui. C’était magnifique à voir. Et en plus, avec une performance pas dégueulasse, on imagine que ça a dû le remobiliser pour se motiver à se convaincre qu’il peut encore faire de magnifiques choses sur un vélo. Et quand on se remémore l’état dans lequel il était samedi il y a deux semaines, c’est déjà énorme.
HC 3 : Richard Carapaz
On a aussi une pensée pour lui. Richard Carapaz avait tout prévu pour essayer de gagner le maillot à pois. “Hop, tout le plat du CLM en mode tempo, max 150 battement par minute au cardio, et après je mets tout dans la bosse. Les autres seront cramés, je vais taper le temps de Pogacar et Roglic“. Malheureusement pour lui, Pogacar n’était pas cramé, il écrasait tout sur son passage.
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“Etape de transition” aujourd’hui après la traversée des Alpes et avant le chrono de La Planche. Mais étape animée et agréable à regarder.
⭐⭐⭐⭐⭐ : Les classiques
Franchement, qu’est-ce qu’il y a de plus beau qu’une bande de sprinteurs dénudés de leur équipiers qui se tirent la bourre ? Pas grand chose… On l’avait déjà noté lors des étapes où il y a eu quelques coups de bordures, les étapes qui ont des scenarii qui se rapprochent des courses du Nord sont les plus belles à suivre. Les belges ont donc tout compris. Arrêtons d’attendre des magnifiques batailles dans les grands cols et allons plutôt voir ce qui se passe dans les bergs. Vivement que le grand public en prenne conscience !
⭐⭐⭐⭐ : Soren Kragh Andersen
Encore un coup de maître de la part de la Team Sunweb. Et une seconde victoire d’étape pour S.K. Andersen. Troisième victoire d’étape pour l’équipe néerlandaise… C’est presque trop simple. Bénéficiant de leur surnombre (avec Nikias Arnt) dans l’échapée gagnante, les Sagan, Bennett & cie se laissent piéger à la première attaque. On reviendra sur le cas des grosses cuisses, mais quelle réussite de la part de cette équipe Sunweb sur ce Tour. Heureusement qu’ils étaient là pour animer ces étapes de “transition”. Eux et B&B Hotel – Vital Concept. Avec deux bilans différents…
⭐⭐⭐ : Rémi Cavagna
Ca faisait un petit moment qu’on ne l’avait plus vu à l’écran. Etape moins difficile et le revoilà ! Rémi Cavagna s’est lancé à l’avant de la course dès les premiers kilomètres de cette étape. Bon sauf qu’après ses multiples échapées au long court victorieuses, le Clermontois commence à avoir une pancarte dans le dos plus grosse que le Puy de Dôme. On le garde à portée de fusil et on le laisse mourir à petit feu. Le syndrome Thomas De Gendt. Mine de rien, le Clermontois finit son premier Tour de France en bonne forme et on a hâte de le voir s’exprimer sur le chrono du championnat du monde à Imola la semaine prochaine.
⭐⭐ : Les sprinteurs
Alors les gars, bravo, la course au maillot vert est vraiment sympa à suivre cette année. Merci à Peter Sagan de mettre autant de coeur à l’ouvrage pour défendre son joyau sponsorisé par Skoda. Mais les victoires d’étapes, c’est bien aussi hein… Comment avez-vous pu vous faire piéger de la sorte par Andersen ? La Quickstep avait Devenyns pour sauter dans la roue… La CCC, Van Avermaet… Promis, vous nous faites pas ça sur les Champs dimanche ?
⭐ : Elia Viviani
Non, on ne parle pas d’Attilio, mais bien Elia. Bilan catastrophique pour la recrue phare de l’équipe nordiste. Le meilleur sprinteur du monde de la saison 2019 n’a pas fait mieux qu’une quatrième place sur ce Tour. On verra dimanche à Paris, cependant on ne miserait pas 1€ sur le fait qu’il sauve son Tour dans le dernier sprint de l’épreuve. Pour le moment, ce transfert nous rappelle un peu trop celui d’André Greipel chez Arkéa l’année dernière…
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C’était déjà la dernière étape de montagne de ce Tour, étape destinée à la course au maillot à pois et aux dernières tentatives des favoris de faire basculer la course.
⭐⭐⭐⭐⭐ : Ineos – Grenadiers
A l’attaque ces 3 derniers jours, Richard Carapaz a encore réussi à passer à côté du gain de l’étape ! Cette fois-ci, c’est son équipier Michal Kwiatkowski qui lui a volé l’orange le passage sur le podium. Sans rire, magnifique étape du duo Ineos sur cette dernière étape de montagne et belle remobilisation suite à la contre-performance d’Egan Bernal. Ils vont même ramener le maillot à pois sur les Champs Elysées, sauf chute du dernier vainqueur du Giro. Pas catastrophique comme bilan quoi.
⭐⭐⭐⭐ : Mikel Landa
Bon, on l’a peut être taillé un peu trop fort hier. Au moins Mikel aura eu le mérite de tenter des mouvements de course. Une nouvelle fois à l’attaque aujourd’hui et avec des équipiers rescapés de l’échappée en relais. C’était pas mal joué. Mais en vrai, il n’y a vraiment rien à faire contre cette équipe Jumbo-Visma qui étaient encore 4 (!) sur un groupe de 8 leaders dans le dernier col de ce Tour. Intouchables. c’est pour quand Omar Sy avec un maillot jaune et noir ?
⭐⭐⭐ : Marc Hirschi
Que dire une nouvelle fois de la performance du coursier Suisse ? Encore dans le bon coup, encore les bonnes cannes. Mais cette fois-ci, pas de réussite. Sans sa chute en milieu d’étape, il ramenait le maillot à pois à Paris et pouvait tenter d’empêcher les Ineos de faire le doublé. Au lieu de ça, il repart avec 3h de vélo à chasser tout seul dans la pampa l’échapée devant lui, mais tout de même d’arriver avec les favoris.
⭐⭐ : Pirelli
Seul coureur du classement général à être victime d’une crevaison sur le tant redouté passage cyclo-cross du Plateau des Glières, Richie Porte a eu bien peur de perdre du temps sur ces concurrents… On sait que la Trek-Segafredo est équipée par le manufacturier italien, qui fait son retour dans le vélo depuis quelques années. Pas de chance, dès les premiers 500m, bim, pincement de la roue avant. On espère que ce ne sera pas la même chose sur Paris-Roubaix parce que sinon John Degenkolb (qui revient en forme, oui oui) et Jasper Stuyven peuvent commencer à se faire du souci. A moins que Tom Dumoulin et Wout Van Aert roulent comme aujourd’hui avec l’Australien pour les ramener dans le peloton favoris.
⭐ : La météo
En bon sadiques, on aurait pas dit non contre un Plateau des Glières plein de boue. Au mois de Septembre, ça n’aurait pas été impossible. Bon il n’en fut rien et finalement ce passage gravel fait plus figure de joli paysage anecdotique qu’autre chose dans le déroulé de l’étape. Globalement, hormis le 1er we à Nice, les coureurs auront été bien épargnés par la météo sur ce Tour de France et tant mieux. On attend de voir ce qu’il en sera sur les flandriennes et la Vuelta (voir le Giro…)
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