Les notes du Tour – Etape 17 : Grenoble – Méribel

Sep 16, 2020 | Le blog

C’est désormais une habitude, comme chaque soir, nos notes de l’étape sont en ligne !

A retrouver : points de vue totalement subjectifs, mauvaise foi et tentatives d’humour.

Etape reine de ce Tour de France aujourd’hui. On a mal aux jambes pour eux !

⭐⭐⭐⭐⭐ : Miguel Angel Lopez

Quelle est belle cette victoire d’étape ! On avait presque fini par oublier le leader d’Astana mais non, il vient gagner la plus grosse étape de montagne de ce Tour 2020. Et par la même occasion, prendre la troisième place du podium provisoire. Avec une belle marge pour le contre-la montre de samedi à La Planche des Belles Filles. Il fallait réussir à s’extirper du duo Kuss-Roglic, il y est parvenu. Alors que la Colombie misait sur Bernal et Quintana, c’est lui qui vient sauver l’honneur du pays des grimpeurs (on oublie pas Dani Martinez, mais c’est encore autre chose aujourd’hui…). Rigoberto Uran a lui lâché prise.

⭐⭐⭐⭐ : Primoz Roglic / Sepp Kuss

Si on avait encore quelques doutes, Roglic l’a confirmé, c’est bien lui le plus fort de ce Tour. Il s’est payé le luxe d’accroitre son avance et limite les chances de se faire griller dans le dernier contre-la-montre. On peut le dire, sauf incident, Primoz Roglic va gagner son deuxième Grand Tour de suite (après la Vuelta en septembre dernier). Mais que dire de la performance de Sepp Kuss ? Le jeune Américain était le dernier à accompagner son leader et aurait même pu envisager la victoire d’étape tant il voltigeait sur son Bianchi aujourd’hui. Mais la priorité était claire, aider Primoz à lâcher Tadej. Mission accomplie.

⭐⭐⭐ : Julian Alaphilippe / Richard Carapaz

Oui Julian est moins fort cette année (ou pas encore à son pic de forme ?) mais quel coeur il met à l’ouvrage ! Chaque jour il va tenter quelque chose. Et sur absolument tous les terrains. Cela mérite d’être noté. Après, le prix de la combativité d’aujourd’hui aurait du revenir à Richard Carapaz qui avait à coeur de se rattraper après s’être fait piégé hier par Kämna. Et c’est peu dire qu’il marchait fort. Un peu moins de boulot de la part des Bahrain et il aurait eu de grandes chances de remporter cette étape.

⭐⭐ : Mikel Landa

Il a fait rouler son équipe toute la journée (qui a été exemplaire, avec une pensée spéciale pour Wout Poels qui s’est bien refait le moteur après ses 10 premiers jours compliqués), pour exploser dès qu’il devait mettre en route. Il visait la victoire d’étape et une place sur le podium mais les jambes n’ont pas répondu. Grosse déception pour le basque qui cette fois-ci ne pourra mettre la faute sur la stratégie d’équipe… La sentence est irrévocable, il est juste moins fort que les autres. Koh Landa.

⭐ : Le maillot à pois

Il reste une étape de montagne et Tadej Pogacar porte deux maillots (blanc et donc à pois rouge). Roglic est second. Mais que la compétition est nulle cette année pour aller chercher ce beau maillot ! Seul Benoit Cosnefroy se sera battu pour essayer de le conserver une journée de plus. Derrière, les baroudeurs habituels que l’on retrouve à l’avant tous les jours sur ces étapes difficiles, semblent à peine se battre pour essayer de le ramener. On aime cette course dans la course, d’ordinaire. Et on est déçu cette année. Comme l’année dernière. On dirait que depuis que Leclerc a repris le sponsor de ce titre, le maillot n’attire plus personne… Et en plus, on a appris aujourd’hui que l’enseigne de Michel Edouard avait snobé Richard Virenque en tant qu’ambassadeur ! Rendez-nous les supérettes Champion !

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