C’est désormais une habitude, nos notes de l’étape sont en ligne !
A retrouver : points de vue totalement subjectifs, mauvaise foi et tentatives d’humour !
Première étape excitante, on commençait à désespérer. Mais quelle étape ! Enlevez les bosses, mettez du vent, c’est là où on s’éclate. Ah, en fait, il suffit de suivre les classiques…
⭐⭐⭐⭐⭐ : Peter Sagan & the Bora boys
Peter Sagan avait entendu les critiques des spectateurs : “ouais on se fait c**** sue ce Tour”. Ni une ni deux, voyant qu’il y avait trop de vent pour claquer une roue arrière, le slovaque décide de divertir le public en mettant l’intégralité du peloton en travers, dès le départ réel donné. Toute la formation Bora met la poignée et fait péter les 3/4 des sprinteurs. Il reste alors plus de 150 kms à parcourir et on se dit que Peter a envie de gagner l’étape. Au final, il réussit à faire deuxième du seul sprint intermédiaire présent sur le parcours et finit au delà du Top 10 à l’arrivée. Mais l’objectif n’était pas là, la rockstar du peloton a réussit à faire en sorte que les millions de spectateurs du TDF ne s’ennuient pas (et récupérer son maillot vert). Christian Prudhomme peut le remercier.
⭐⭐⭐⭐ : B&B Hotel – Vital Concept
Magnifique prestation des Men In Glaz qui sont vraiment sans complexe sur ce Tour. C’était assez troublant de les voir rouler avec les Bora pour garder Thomas De Gendt à porter de fusil. Mais au final dans un sprint d’outsiders, le Coq va chercher une belle 3ème place après avoir déraillé… Alors oui c’est pas la gagne, mais jouer avec les meilleurs, sur une étape comme ça où ça se joue à la pédale, c’est quand même très fort pour une équipe invitée, qui de plus, dispute son premier Tour de France. Des nouvelles de la Total Direct Energie sinon ?
⭐⭐⭐ : Les leaders
D’habitude, ce sont les gros gabarits qui sont à l’initiative des coups de bordure. Sauf qu’aujourd’hui ce sont les leaders qui demandent à leurs équipes de lancer les coups. Une fois le premier écrémage inaugural de la Bora effectué, c’est bien Ineos, la Groupama-FDJ ou encore EF qui ont voulu se jouer du vent à la sortie de Castres. Globalement, hormis Pogacar, on n’a perdu personne d’important (quelqu’un serait prêt à parier plus de 1€ sur une victoire finale de Richie Porte ?), preuve que les leaders, plutôt grimpeurs, donc légers, sont de plus en plus polyvalents. Ou du moins très bien entourés.
⭐⭐ : La Deceuninck-Quickstep
On rappelle que Sam Bennett est l’un des meilleurs grimpeurs des sprinteurs ? Alors pour des experts des courses du Nord, se faire piéger de la sorte par les Bora, c’est faute professionnelle. On a d’ailleurs fait relever un type comme Kasper Asgreen pour sauver le maillot vert, en vain. Il faudrait aussi que l’on ait des réponses au sujet des vraies intentions de Julian Alaphilippe. Excellemment placé toute l’étape, il participe à la bordure gagnante des Ineos et va même faire le sprint… Lui qui devait se relever après la perte du maillot jaune semble bien intéressé pour le gains de secondes ici ou là (la preuve hier)… On le retrouve en jaune demain ou dimanche ?
⭐ : Les grosses cuisses
On peut pas vraiment leur en vouloir vu le coup de boutoir des Bora, mais quelle tristesse pour les équipes qui ont décidé d’emmener des sprinteurs dans leurs équipes, sur un Tour qui compte très peu d’arrivées massives… Alors que pendant ce temps là, Jumbo arrive déjà à avoir gagné deux étapes avec le classicman Wout Van Aert. Comment ça, tout le monde n’a pas un WVA dans son équipe ?